de Montréal au delà de toute espérance, mais il a poussé des rejetons dans toute l’étendue du pays, dans toutes les provinces et territoires de notre vaste Confédération, d’un océan à l’autre, et jusque dans les États voisins. »
Dans un article publié dans le journal « La Minerve » en 1884, on a pu lire ce qui suit : « Le nom de Mme d’Youville appartient à l’histoire du pays et le souvenir de ses vertus doit y être gardé respectueusement, surtout à Montréal, théâtre de ses travaux. Le monument qui les perpétue parmi nous dans un si beau relief est l’admirable communauté des Sœurs Grises, fondée par elle en 1738. Les œuvres qu’elle a pratiquées pendant sa vie et léguées à perpétuité à son Institut sont des bienfaits publics dont la valeur n’est peut-être pas assez reconnue.
« Souvent appelée « la femme forte du Canada », Mme d’Youville fut aussi comparée à sainte Jeanne de Chantal par ses contemporains le plus à portée de juger de ses actions…
« Les grandes vertus et les grands dévouements étaient si communs, dans les temps héroïques de notre histoire où Mme d’Youville vécut, qu’il fallait des mérites suréminents pour commander la vénération générale, comme le fit cette noble femme sous l’humble costume de servante des pauvres.[1]
- ↑ M. Wilfrid Marchand, ancien greffier de la Cour d’Appel.