Aller au contenu

Page:Jetté - Vie de la vénérable mère d'Youville, 1900.djvu/260

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
222
vie de

gnée avaient déclaré son mal incurable ; la mère vint alors avec son enfant demander de prier auprès du corps d’une sainte qui, disait-elle, était dans la maison. On fit une neuvaine avec elle, et quelques jours après cette femme revenait à l’Hôpital Général avec son enfant parfaitement guérie et marchant seule, au grand étonnement de tous ceux qui l’avaient vue.

Ces guérisons sont attestées, l’une par une religieuse de l’Institut, aujourd’hui supérieure aux États-Unis, la seconde par une domestique de la maison, employée comme portière.

En mai de l’année 1879, Marie-Louise Lepailleur, enfant de Narcisse Lepailleur et de Marie-Louise Dalton, demeurant à Châteauguay, âgée de neuf mois, tomba malade. Ses forces diminuèrent tellement qu’on fut obligé de la porter sur un oreiller, pour ne pas endolorir davantage ses petits membres décharnés. Après cinq ou six mois, on dut veiller l’enfant, et deux médecins déclarèrent la maladie incurable. Le curé de Châteauguay, M. l’abbé Jasmin, qui avait une dévotion ardente envers Mère d’Youville, conseilla à la mère de l’enfant de lui appliquer des reliques de la servante de Dieu, et la famille commença une neuvaine. Un mieux sensible se fit aussitôt sentir et on renvoya les reliques au curé. Le mieux cessa aussitôt. On appliqua de nouveau les reliques, et l’enfant se rétablit tout à fait ; elle est aujourd’hui religieuse à la Providence.

Jules Delille, reçu à l’Hôpital Général de Montréal