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Page:Jetté - Vie de la vénérable mère d'Youville, 1900.djvu/418

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vie de

patronesses de l’œuvre, à la tête desquelles est Mme Gustave Raymond qui fait chaque année des prodiges pour le succès du dîner, ont jusqu’ici réussi à maintenir cette œuvre si digne d’encouragement : que ne feraient-elles pas si, comme les institutions des vieux pays et des États-Unis, elles étaient aidées d’une manière proportionnée aux progrès et aux besoins de l’institution ?

Institut ophthalmique.

On a cru nécessaire d’avoir à côté de Nazareth un dispensaire et un hôpital pour le traitement des maladies des yeux, du nez, des oreilles et de la gorge, et aussi pour le traitement des maladies nerveuses.

Ce dispensaire est sous la direction des Drs Édouard et Henri Desjardins, spécialistes distingués, et rend des services immenses aux pauvres de la ville, qui peuvent y être traités gratuitement.

On a établi dans cette vaste maison à cinq étages une salle destinée au traitement par l’hydrothérapie, et une autre destinée au traitement par l’électricité, avec les appareils les plus perfectionnés et les plus modernes.

La charité privée a fondé des lits à l’Institut ; les malades pauvres peuvent donc y être traités comme ceux du dispensaire, et les Sœurs Grises peuvent aussi y continuer leur belle œuvre de Sœurs de Charité.