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Page:Jevons - La monnaie et le mécanisme de l’échange.djvu/229

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L’inspecteur s’occupe alors de vérifier les balances en inscrivant les montants sur la formule numéro 7, laquelle est reproduite ci-dessous dans une forme abrégée ; il écrit seulement, pour ménager l’espace, les noms de quatre banques. Dans ces formules, les noms des banques sont indiqués de la manière la plus brève, et la succursale de la Banque d’Angleterre y est simplement appelée « Bank ».

Formule no  7


Il est évident que le total des sommes à recevoir par quelques-unes des banques est égal au total que les autres ont à payer, puisque chaque chèque a été additionné deux fois, une fois au crédit d’une banque, et une fois au débit d’une autre banque. Si les colonnes du débit et du crédit du septième tableau, lorsqu’on a fait le total des sommes qui les remplissent, ne se balancent pas parfaitement, il faut qu’il y ait eu quelque erreur de commise ; tout le travail est soumis de nouveau à un examen rigoureux jusqu’à ce que l’erreur soit découverte. Lorsque tout est correct, il ne reste plus qu’à faire les billets de crédit et de débit ordonnant sur les livres de la succursale de la Banque d’Angleterre, des transferts au profit ou au débit des banquiers qui font partie du Clearing House. Les paiements se font au profit ou pour le compte du Clearing, qui devient ainsi une sorte d’être fictif ; mois comme ses paiements et ses recettes se balancent exactement chaque jour, le Clearing House n’a pas besoin d’un grand-livre particulier, si ce n’est pour de faibles dépenses courantes ou pour des erreurs peu considérables.

Pour effectuer le transfert, le commis de chaque banque débitrice remplit la double formule numéro 4, ainsi qu’il