tant le corps de Jésus dans son propre tombeau[1] et s’en constituant par cela même le gardien responsable, ne s’émeut nullement et ne paraît même pas lorsque ce tombeau est trouvé vide ? En l’absence de ce témoin, n’est-on pas en droit d’admettre que, sachant à quoi s’en tenir sur la disparition du corps, il se dérobait, et, comme on dit vulgairement, faisait le mort ?
Mais chose plus étrange encore, pas un des frères de Jésus n’est présent à cette scène, et non seulement aucun de ses frères, mais aussi sa propre mère ! Marie n’est même pas avec les femmes qui vont au sépulcre porter les parfums ! Marie déserte le tombeau de son fils !
Cette absence de la mère de Jésus est d’autant plus a considérer que son amour maternel aurait dû la conduire la première au sépulcre de son enfant, lorsque la disparition du corps fut connue, pour protester contre ce sacrilège ou se réjouir du miracle.
N’est-ce pas une preuve que, comme Joseph
- ↑ Matth. XXVII, 60.