et cependant les apôtres n’ont jamais baptisé qu’au nom de Jésus seulement[1]. Vraiment, si l’on voulait se donner la peine de chercher, on multiplierait à l’infini le nombre des contradictions, des absurdités et des fables contenues dans ces livres réputés sacrés.
— Il est possible que les livres sacrés se contredisent quelquefois, mais je ne crois pas qu’ils renferment des absurdités et des fables.
— On n’y trouve pas seulement des absurdités et des fables ; les ignominies y abondent ! Ici, c’est Lot qui couche avec ses propres filles[2], tandis que son frère Abraham épouse sa propre sœur[3] ; ailleurs, c’est David qui envoie Urie à la tête des combattants afin que la première flèche lui soit destinée[4], et que, pendant qu’il verse son sang pour son souverain, celui-ci couche avec sa femme[5]. Un des fils de ce même David