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Pendant que saint Paul était prisonnier à Césarée, Festus, le gouverneur, parlant de lui au roi Agrippa, dit que les accusateurs n’allèguent contre lui aucun crime, « ils avaient seulement, avec lui, quelques disputes touchant leurs superstitions, et touchant un certain Jésus mort, que Paul assurait être vivant[1] ». Il est évident que, si Jésus avait accompli tout ce que racontent les évangiles, il aurait été assez connu pour que, parlant de lui, on ne dise pas un certain Jésus, expression plutôt employée au sujet de quelqu’un de tout à fait inconnu. Aussi faut-il admettre, avec plusieurs érudits, que le peu de mots consacrés au fondateur du christianisme, dans les « Antiquités » de Josèphe, ont été intercalés dans le texte longtemps après la mort du grand historien. D’ailleurs, celui-ci ne parle ni de la naissance, ni de la résurrection de Jésus.

— Mais ceux qui ont écrit les évangiles méritent plus de confiance, puisqu’ils étaient les propres disciples du Christ.

  1. Actes XXV, 19.