lieu des marais de la Chautagne, que couvrait jadis le lac dans la direction du nord. Il a son embouchure dans le Rhône à Chanaz, au pied d’une colline qui est le dernier escarpement septentrional de la chaîne du Mont-du-Chat.
Le Flon, simple ruisseau, se perd dans le Rhône à Yenne, un peu en aval du confluent de la Maline, autre ruisseau.
Le Guiers, beau torrent d’un peu plus de 50 kilomètres, n’appartient à la Savoie que par sa rive droite, la rive gauche
Abbaye de Hautecombe.
appartenant à l’Isère. Il est formé par la réunion de deux torrents
du massif de la Grande-Chartreuse, tous deux également rapides, bien que l’un s’appelle le Guiers-Mort et l’autre le Guiers-Vif. Le Guiers-Mort, un peu plus long que le Guiers-Vif, passe près de la Grande-Chartreuse ; il appartient tout entier à l’Isère ; le Guiers-Vif a pour origine une belle source, dans un site admirable, dans la roche de l’Anche du Guiers, qui dépend de la montagne de l’Haut-du-Seuil (cette source, cette montagne, ce site sont dans l’Isère). Formant sur presque tout son parcours la limite entre l’Isère et la Savoie, il passe