Aller au contenu

Page:John Ruskin par Frédéric Harrison.djvu/213

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Alexander sur les chants populaires de Toscane a une grande valeur. Le Gué (Ford) du beuf (Ox) ici, à Oxford, est un baptême et aussi un gué, et ses eaux comme son sable sont saints. Votre tâche est de le traverser, bâton en main ; de l’autre côté est la Terre Promise, la terre de Leal, que vous aborderez, quand vous aurez subi avec succès vos examens.

Cette façon cavalière d’éconduire avec un salut hors de la lice de l’art des hommes comme Leighton et Alma Tadema, dont la science, l’immense labeur, l’art consommé et la grâce sont familiers à l’Europe entière, nous frappe d’autant plus désagréablement qu’elle est suivie d’éloges enthousiastes de Mrs AIlingham et de Kate Greenaway, de Leech, Du Maurier, Tenniel, Robson et Copley Fielding. Personne ne marchande sa sympathie aux œuvres charmantes que tous ces artistes nous ont données ; et Ruskin, dans sa passion pour l’enfantillage, a vraiment devancé le jugement du monde sur les adorables enfants de Miss Greenaway. Mais tomber en ravissement devant des vignettes pour livres d’étrennes ou les gravures sur bois du Punch, tandis qu’on renvoie aux limbes avec des compliments suspects, des hommes comme Leighton et Alma Tadema, et qu’on les représente comme personnifiant le « poison de la renaissance, et « la fuligineuse