Page:Jolibois - Dissertation sur l’Atlantide.djvu/164

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ADDITION.



(À la page 41.) À la nomenclature des auteurs qui ont embrassé le sentiment d’Engel, ajoutez Voltaire qui en parle dans ses Questions sur l’Encyclopédie.

(À la page 42.) Après l’opinion de Delisle de Sales, ajoutons que cette opinion est celle du géographe Graberg, (voyez Annali di Geog. e di Statistica, t. 1, p. 55.)

(À la page 51.) L’opinion de Vieyra est aussi celle de Espinosa, auteur Canarien.

(À la page 56, après le premier paragraphe.) C’est sans doute une tradition obscure de ces antiques guerres entre les Égyptiens et les Atlantes qui a fait dire à Pline (livre VII, ch. 56,) que la première bataille qui a eu lieu dans l’univers a été livrée entre les Égyptiens et les Africains, et que l’un et l’autre peuple se battit avec des bâtons, l’usage du fer n’étant pas encore connu.

Un verset du prophète Nahum semblerait indiquer que les Atlantes vinrent une fois au secours de Thèbes No Ammon (nom égyptien de cette ville), assiégée probablement par un roi voisin. (Nahum, ch. III, v. 9.)

Par rapport aux Amazones, nous ajoutons que l’Afrique présente encore maintenant un exemple de cette association de femmes guerrières. Dans la Nubie, près les bords de la Mer Rouge, existe une tribu de femmes qui fabrique de longues lames appelées dans le pays Sabaïah ; elles n’ont de commerce qu’avec ceux qui viennent leur acheter leurs armes. Comme les Amazones anciennes, de leurs enfans elles ne laissent vivre que les filles ; elles tuent les enfans mâles, prétendant que les hommes ne sont propres qu’à faire naître le trouble et la guerre.