PARMENTIER.
ous cette tombe, d’une structure simple, mais élégante, gît un savant modeste, un chimiste profond, qui consacra sa vie entière à la recherche des choses utiles à sa patrie : un philanthrope justement célèbre, qui n’eut qu’une seule pensée, qu’une seule ambition, celle de faire du bien à ses semblables ; qui fut assez heureux pour arracher à la nature les secrets les plus précieux pour l’humanité, et s’attacha sur-tout, avec une active persévérance, à multiplier les ressources de l’indigent : l’homme enfin à qui la France doit la culture de cette plante si productive et si nourricière, qu’on dédaigna long-temps sans la connaitre, et qui fournit aujourd’hui un aliment aussi utile qu’agréable sur la table du pauvre et sur celle de l’opulent.
Sur un marbre blanc, à l’un des côtés du monument, est écrit en lettres d’or :
Sur le côté opposé :