Page:Jolimont - Les mausolées français.djvu/78

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Élisabeth, etc., sortir de sa plume spirituelle et féconde ; et elle travaillait à un livre sur l’éducation, lorsqu’elle fut surprise par une maladie cruelle dans la quarante-deuxième année de son âge.

Madame Cottin en écrivant ne faisait qu’obéir à un penchant irrésistible, et ne cherchait point à satisfaire son amour-propre : car elle avait pour principe qu’une femme ne doit point être auteur. Elle s’est souvent blâmée elle-même d’avoir publié ses ouvrages ; et c’était en quelque sorte pour se faire pardonner ce qu’elle regardait comme un tort, que le produit en était toujours consacré à quelques œuvres de bienfaisance.

On a dit d’elle que d’autres écrivains avaient mieux connu le monde et ses ridicules, mais que personne n’est allé plus avant dans les secrets du cœur, et n’a rendu les sentiments et les passions avec plus d’éloquence et de vérité.