Oh ! tout cela se fera. Vous voyez bien que, d’après vous-même, les souverains absolus ont du bon.
Hélas ! pas trop. Essayez de me prouver le contraire, cependant.
Avez-vous quelque bonne chose à me dire ?
Je donnerais à l’esprit d’entreprise un essor prodigieux ; mon règne serait le règne des affaires. Je lancerais la spéculation dans des voies nouvelles et jusqu’alors inconnues. Mon administration desserrerait même quelques-uns de ses anneaux. J’affranchirais de la réglementation une foule d’industries : les bouchers, les boulangers et les entrepreneurs de théâtres seraient libres.
Libres de faire quoi ?
Libres de faire du pain, libres de vendre de la viande et libres d’organiser des entreprises théâtrales, sans la permission de l’autorité.
Je ne sais ce que cela signifie. La liberté de l’industrie est de droit commun chez les peuples modernes. N’avez-vous rien de mieux à m’apprendre ?