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il sort. Perfectionnements de la civilisation moderne à cet égard.
Diffusion de la police dans tous les rangs de la société.
Qu’il est à propos d’user d’une certaine tolérance quand on a entre les mains toute la puissance de la force armée et de la police.
Comme quoi le droit de statuer sur la liberté individuelle doit appartenir à un magistrat unique et non à un conseil.
Assimilation des délits politiques aux délits de droit commun. Effet salutaire.
Listes du jury criminel composées par les agents du gouvernement. De la juridiction en matière de simple délit politique.


3e PARTIE. — dix-huitième dialogue. — Des finances et de leur esprit 
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Objections de Montesquieu. Le despotisme ne peut s’allier qu’avec le système des conquêtes et le gouvernement militaire.
Obstacles dans le régime économique. L’absolutisme ébranle le droit de propriété.
Obstacles dans le régime financier. L’arbitraire en politique implique l’arbitraire en finances. Vote de l’impôt, principe fondamental.
Réponse de Machiavel. Il s’appuie sur le prolétariat qui est désintéressé dans les combinaisons financières, et ses députés sont salariés.
Montesquieu répond que le mécanisme financier des États modernes résiste de lui-même aux exigences du pouvoir absolu. Des budgets. Leur mode de confection.


dix-neuvième dialogue. — Du système budgétaire (suite) 
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Garanties que présente ce système d’après Montesquieu. Équilibre nécessaire des recettes et des dépenses. Vote distinct du budget des recettes et du budget des dépenses. Interdiction d’ouvrir des crédits supplémentaires et extraordinaires. Vote du budget par chapitre. Cour des comptes.
Réponse de Machiavel. Les finances sont de toutes les parties de la politique celle qui se prête le mieux aux doctrines du machiavélisme.