que par les règles de la justice. Le ministre moderne qui s’inspirerait de vos leçons ne resterait pas un an au pouvoir ; le monarque qui mettrait en pratique les maximes du Traité du Prince soulèverait contre lui la réprobation de ses sujets ; il serait mis au ban de l’Europe.
Vous croyez ?
Me pardonnerez-vous ma franchise ?
Pourquoi non ?
Dois-je penser que vos idées se sont quelque peu modifiées ?
Je me propose de démolir, pièce à pièce, toutes les belles choses que vous venez de dire, et de vous démontrer que ce sont mes doctrines seules qui l’emportent même aujourd’hui, malgré les nouvelles idées, malgré les nouvelles mœurs, malgré vos prétendus principes de droit public, malgré toutes les institutions dont vous venez de me parler ; mais permettez-moi, auparavant, de vous adresser une question : Où en êtes-vous resté de l’histoire contemporaine ?
Les notions que j’ai acquises sur les divers États de l’Europe vont jusqu’aux derniers jours