pénitence, et faire mon noviciat dans ce couvent pour que mon âme expie ses fautes !
Sans aucun doute, mon frère, elle cède à quelque inspiration.
Une inspiration qui la conseille. Faisons des vux pour qu’on la reçoive.
Ma fille, nous vous admettons parmi nous.
Laissez-moi d’abord, en qualité de novice, apprendre à conformer ma vie solitaire à la sévérité de vos lois ; permettez-moi de prendre pour logis l’endroit où je dormais d’habitude et, grâce à vos divins préceptes et à mes propres efforts, je ne doute pas d’en tirer un sérieux profit.
Égal à tout ce que j’ai accumulé dans ma cachette !
Suivez-nous, jeune fille.
Abigaïl ! Que fais-tu parmi ces Chrétiens maudits ?
Laisse-la, homme de peu de foi, elle se mortifie.
Comment ! Elle se mortifie ?
Et elle va accomplir son noviciat.
Enfant de perdition, la honte de ton père. Que feras-tu parmi ces démons détestés ? Si tu ne veux pas que ma malédiction tombe sur toi, je te somme de les laisser eux et leur hérésie damnée.
Père, pardonne-moi !…
Arrière !(Bas). N’oublie pas les joyaux et l’or. Le plancher porte une marque. (Haut). En Arrière maudite, ton père renonce à te voir !
Barabas, malgré ton erreur, n’empêche pas ta fille de jeter un regard sur tes propres afflictions, et ne permets pas qu’elle reste plus longtemps aveugle.
Frère aveugle, tu ne me persuaderas pas ! (Bas à Abigaïl). Le plancher porte un signe. (Haut à Jacomo). J’aimerais mieux mourir que de la voir ainsi. Veux-tu donc