Lequel ?
Fais-moi accepter comme nonne.
Abigaïl, récemment, je t’ai fait admettre en cette qualité au couvent, tu n’as pu te faire à cette sainte existence.
Alors, mes pensées étaient frivoles, ma vocation chancelante, je tenais encore aux pompes de ce monde. À cette heure l’expérience, doublée d’un profond chagrin, m’a ouvert les yeux et montré la différence des choses. Mon âme pécheresse s’égara trop longtemps dans le fatal labyrinthe de l’erreur, loin du soleil de la vie éternelle !
Qui t’a appris ces paroles ?
L’abbesse du couvent dont je comprends maintenant le zèle. Donc, Jacomo, permets que, quoique indigne, je rentre au couvent.
Abigaïl, j’y consens, à la condition que tu ne changeras pas d’idée ; une nouvelle hésitation pèserait plus lourdement encore sur ton âme.
La faute en a été à mon père.
À ton père ? Comment ?
Et vous me la pardonnerez ! (À part) O Barabas, quoique tu aies gravement démérité, jamais ces lèvres ne te trahiront !
Partons.
Je me confie à vous !
Scène IV
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Abigaïl se fait à nouveau religieuse ! Fille méchante et