route ! Monsieur, je dois vous avouer en rougissant que je me suis trompée et vous demander pardon.
Quoi ! Maintenant un changement à vue !
J’espère que vous n’aurez pas la malice de vous rappeler la colère d’une dame abusée. Si vous restez à Venise, qu’il vous plaise, monsieur, de me rendre visite.
Voulez-vous venir, madame ?
Je vous en prie, monsieur, venez chez moi. En vérité, ce sera le meilleur moyen de me faire croire que vous avez oublié notre querelle.
Voilà une singulière scène, monsieur Politick Would-be ! Non, monsieur Politick-ruffian ; c’est ainsi que vous me faites faire connaissance avec votre femme ? Très-bien, sage monsieur Pol ; puisque vous usez d’artifices vis-à-vis d’un novice ou marin d’eau douce, je vais mettre à l’épreuve votre tête de vieux matelot d’eau salée, et saurai si elle résistera à une contre-ruse.
Scène II.
Bien ! maintenant vous savez la marche de l’affaire.