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Page:Jonson-Volpone Epicene l alchimiste-1863.djvu/47

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VOLPONE.

MOSCA.

Celui-ci ne tue que lorsque la loi condamne, et les autres peuvent tuer le juge lui-même.

CORBACCIO.

Le juge, moi, et bien d’autres. — Comment va son apoplexie ? Agit-elle ?

MOSCA.

Très-violemment : sa parole est saccadée, ses yeux sont tournés, sa face est tirée plus que de coutume.

CORBACCIO.

Comment ! comment ! il va s’en tirer ?

MOSCA, plus haut.

Mais non ; sa face est tirée plus que de coutume.

CORBACCIO.

Ah ! bien.

MOSCA.

Sa bouche reste toujours ouverte, et ses paupières pendent.

CORBACCIO.

Bien.

MOSCA.

Un engourdissement glacial roidit toutes ses jointures, et donne à sa chair la couleur du plomb.

CORBACCIO.

Bien.

MOSCA.

Son pouls est dur et bat lentement.

CORBACCIO.

Encore un bon symptôme.

MOSCA.

Et de son front…

CORBACCIO.

Je te comprends.