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sienne, formes refaites sur le masculin, apparaissent au xiiie siècle et triomphent au xive. On trouve aussi toie, soie analogiques de moie.
Formes atones
| Singulier | |||
|---|---|---|---|
| c. s. | mes | tes | ses |
| c. r. | mon | ton | son |
| Pluriel | |||
| c. s. | mi | ti | si |
| c. r. | mes | tes | ses |
| Singulier | ||
|---|---|---|
| ma | ta | sa |
| Pluriel | ||
| mes | tes | ses |
Les formes latines employées comme proclitiques avaient perdu dès le latin vulgaire la voyelle en hiatus : mea > ma ; meum, meon > mon ; meos > mos.
Meus (puis meos en latin vulgaire) est devenu mos ; il est ensuite passé en français à mes ; tes, ses sont analogiques, à moins qu’ils ne proviennent eux aussi de tuos, suos mis pour tuus, suus et devenus tos, sos en latin vulgaire.
Au pluriel le latin mei est devenu mi ; tui et sui, par analogie de mei > mi, sont devenus ti et si.
