À la 2e p. ies est une forme tonique (d’où la diphtongue), es une forme atone. Au pluriel, 1ere p., somes est la forme la plus ancienne : on trouve aussi sons (qui a servi à former la 1ere p. plur. du présent de l’indicatif des autres verbes) et esmes, formé d’après estes (?).
Imparfait
j’ere, iere (lat. eram) | n. eriens |
tu eres, ieres | v. eriez |
il eret, ieret (et ert) | il erent, ierent |
Eriens et eriez ne renvoient pas directement au latin eramus, eratis; ces formes ont pris la terminaison des imparfaits des autres conjugaisons ; aux trois personnes du singulier et à la 3e du pluriel, accentuées sur le radical, on a des formes diphtonguées et des formes où e n’a pas subi la diphtongaison.
À partir du xive siècle, estoie (de estre) remplace ière.
Parfait
je fui | n. fumes |
tu fus | v. fustes |
il fut | il furent |
Fui est devenu fus par analogie des autres parfaits en -us.
Imparfait du subjonctif
Q. je fusse, fusses, etc. (du latin *fūssem pour fuissem).
Futur
J’ier (lat. ero) | n. ermes |
tu iers | v. ertes |
il iert, ert | il ierent |