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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 11.djvu/384

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MÉCANIQUE ANALYTIQUE

sera la même chose que la quantité

que nous avons vue être toujours égale à une constante et qui se réduit, à (sect. IV, art. 14), d’où résulte l’équation laquelle exprime la conservation des forces vives du système.

Ainsi, en prenant pour une des constantes arbitraires, on aura, pour sa variation due aux forces perturbatrices contenues dans la fonction cette formule très simple

22. On pourrait aussi arriver à cette formule par un chemin plus court. En effet, si l’on reprend les équations de l’article 8, qu’on les ajoute ensemble après les avoir multipliées respectivement par et qu’on intègre en employant les mêmes réductions que nous avons pratiquées dans l’article 14 de la Section précédente, on parviendra directement à l’équation

dans laquelle la quantité qui est sous le signe n’est pas intégrable en général, parce que la fonction à cause de la mobilité qu’on peut supposer aux centres des forces perturbatrices, est censée contenir, outre les variables encore d’autres variables indépendantes de celles-là.

Dans le cas où il n’y a point de forces perturbatrices, on a simplement

Or il est évident qu’on peut conserver cette forme à l’intégrale qu’on vient de trouver, en rendant variable la constante et en faisant