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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 11.djvu/69

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PREMIÈRE PARTIE. — SECTION III.

et la quantité deviendra

Comme on peut prendre les centres des forces partout où l’on veut dans la direction de ces forces, on peut supposer que ces forces soient représentées par les lignes mêmes qui sont les distances rectilignes de leurs points d’application aux centres respectifs. De cette manière, on aura plus simplement

Dans cette formule, les rayons et qui partent de l’origine des coordonnées et qui renferment l’angle sont les côtés d’un triangle qui a pour base la projection de la ligne sur le plan des par conséquent, la quantité exprime le double de l’aire de ce triangle, et ainsi des autres quantités semblables.

Or, ayant nommé ci-dessus (art. 3) les angles que les directions des forces font avec l’axe des ou avec des parallèles à cet axe, il est clair que les compléments de ces angles seront les inclinaisons des lignes au plan des donc seront les projections de ces lignes ; et, si de l’origine des coordonnées on abaisse sur ces projections des perpendiculaires que nous nommerons on aura

et la quantité se réduira à la forme

en remettant à la place de


6. L’équation donnera ainsi le théorème suivant

Dans l’équilibre d’un système qui a la liberté de tourner autour d’un axe et qui est composé de corps qui agissent les uns sur les autres d’une