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SECONDE PARTIE. — SECTION VII.

des côtés et des angles de tout triangle sphérique par laquelle nous avons exprimé la quantité

Ainsi, ayant marqué sur un globe les trois lieux apparents de la comète donnés par les trois observations, et formé le triangle sphérique on aura tout de suite

Si ensuite on place sur le même globe les trois lieux du Soleil dans les trois observations, et qu’en joignant ces lieux et ceux de la comète par des arcs de grands cercles on forme différents triangles sphériques il est facile de voir, par ce que nous avons dit dans l’article 40, relativement aux quantités que les trois premières seront données par des fonctions semblables des triangles que les trois autres seront données par de pareilles fonctions des triangles et que les trois dernières le seront par de semblables fonctions des triangles On aura donc ainsi, d’après la même notation,

Ces quantités ne dépendent, comme l’on voit, que de la position mutuelle des lieux apparents de la comète et du Soleil, et, comme elles sont les seules qui entrent dans les équations qui déterminent les étéments absolus de l’orbite, notre analyse a l’avantage de séparer la détermination de ces éléments de celle des autres éléments qu’on peut appeler relatifs, parce qu’ils se rapportent à la position de l’orbite dans l’espace.

49. On peut remarquer encore que les expressions que nous venons de donner ont lieu quelle que soit la position des lieux apparents de la comète et du Soleil ; mais lorsque, comme nous l’avons supposé, les