Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 13.djvu/260

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J’ai reçu le nouveau Volume de Göttingen et je vous en remercie. Il me semble qu’il ne contient pas grand’chose. M. de la Lande s’est chargé de vous faire parvenir, par l’occasion de ses envois à M. Bernoulli, le Volume de l’Académie de 1769, qui vous revient de droit comme associé étranger ; il vous enverra de même tout ce que l’Académie publiera, et auquel vous avez un droit égal. Vous ferez très-bien aussi de nous envoyer quelques Mémoires, et nous les imprimerons avec très-grand plaisir. Le marquis Caraccioli vous fait mille compliments ; nous parlons souvent ensemble de vous. Il m’a dit que votre santé n’était pas trop bonne ; comme vous ne m’en parlez pas, j’espère qu’il est mal instruit. Conservez-vous pour la Géométrie, qui a beaucoup plus besoin de vous que de moi ; je ne suis plus pour elle qu’un serviteur inutile. Je ne connais point vos réponses à mes observations sur votre Mémoire concernant les ressorts ; mais je ne me souviens plus même de ces observations, qui pourraient bien n’avoir pas le sens commun. Si vous pouvez me dire un mot de ces réponses, je tâcherai d’en faire mon profit, au cas que je ne devienne pas tout à fait imbécile. Adieu, mon cher ami, je vous embrasse de tout mon cœur.

À monsieur de la Grange, directeur de la Classe mathématique
de l’Académie des Sciences, etc., à Berlin
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(En note : Répondu le 1er mars 1773.)

111.

D’ALEMBERT À LAGRANGE.

À Paris, ce 1er janvier 1773.

J’ai, mon cher et illustre ami, une affaire qui m’intéresse à traiter avec vous. Je vous prie de m’aider, de me diriger, et surtout de me parler avec la vérité que je vous connais.