tuyaux capillaires de différentes longueurs, que vous m’aviez proposée. Elle m’a donné plusieurs résultats qui me paraissent fort intéressants. Voulez-vous venir les voir ?
Recevez l’assurance de mon attachement bien sincère et de ma haute considération.
1o On a plongé dans de l’eau colorée l’extrémité inférieure d’un tube capillaire de pouces de longueur.
2o Le même tube a été plongé dans le même liquide, de manière que la portion non immergée avait lignes de longueur.
3o Le même tube a été plongé de manière que la partie non immergée avait lignes de longueur.
4o Le même tube a été plongé de manière que la portion non immergée n’avait que lignes de longueur.
L’eau s’est élevée jusqu’à l’orifice du tube ; car, du moment qu’on a appliqué le doigt à l’orifice, elle a manifesté sa présence, mais il n’y a point eu d’écoulement.
Ces expériences ont été répétées et variées en employant des tubes de différente longueur et de différente capillarité, et les résultats ont été analogues à ceux qui viennent d’être exposés.
J’ai reçu la lettre par laquelle Votre Excellence me fait l’honneur
- ↑ Cette lettre, communiquée par feu M. Dubrunfaut, est bien probablement adressée au Ministre de l’Intérieur (Crétet). – Le premier volume de la traduction de Ptolémée, qui est annotée par Delambre, parut en 1816, in-4o.