mes nouvelles. Conservez-moi votre tendre amitié et comptez toujours sur la mienne ; je vous suis entièrement dévoué pour la vie.
J’ai été bien flatté, mon cher compatriote et ami, de recevoir des marques de votre souvenir par la lettre dont vous venez de m’honorer ; et je suis, on ne peut pas plus reconnaissant de l’intérêt que vous prenez à ma famille. Le ministre Chaptal[2] m’a dit qu’on lui avait mandé que mon frère avait refusé la place qu’on lui avait offerte je lui ai expliqué la chose, et il m’a promis de renouveler ses instances pour lui en faire obtenir une convenable à sa situation et aux longs services de notre famille.
Je vous serai bien obligé de le voir de ma part, de lui dire que j’ai reçu ses dernières lettres, et que je lui répondrai lorsque j’aurai quelque chose d’intéressant à lui mander ; qu’il faut qu’il prenne un peu patience, et surtout qu’il évite de se faire des ennemis par des indiscrétions.
Je vous prie de vouloir bien témoigner à votre collègue le comte Bossi toute ma sensibilité pour la part qu’il veut bien prendre à cette affaire, qui me tient à cœur comme si elle me regardait personnelle-