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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 2.djvu/199

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15. Corollaire. — De là il s’ensuit qu’on peut toujours regarder la quantité comme l’erreur du résultat moyen, et qu’ainsi on peut prendre la même quantité pour la correction de ce résultat.

Lorsque et comme dans l’hypothèse du Problème I, la correction du résultat moyen devient nulle ; elle le serait aussi, si l’on avait mais dans tous les autres cas elle sera d’autant plus grande que différera davantage de

Problème V.

16. On suppose que chaque observation soit sujette à des erreurs quelconques données, et qu’on connaisse en même temps le nombre des cas où chaque erreur peut avoir lieu ; on demande la correction qu’il faudra faire au résultat moyen de plusieurs observations.

Soient les erreurs auxquelles chaque observation est sujette, et les cas qui peuvent donner ces erreurs, savoir le nombre des cas qui donneraient l’erreur le nombre des cas qui donneraient l’erreur et ainsi des autres ; il est clair, par ce que nous avons démontré dans les Problèmes précédents, que si l’on élève le polynôme

à la puissance et qu’on dénote par le coefficient de la puissance on aura

pour la probabilité que l’erreur du résultat moyen de observations soit Or on sait, par la théorie des combinaisons, que le coefficient sera de cette forme

où les exposants doivent être tels que