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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 2.djvu/333

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ment du mouvement on a et à la fin et par conséquent aussi (hypothèse), il est clair que le temps total sera égal à l’intégrale de prise de manière qu’elle soit nulle lorsque et qu’elle finisse lorsque et qu’ainsi il sera tout à fait indépendant de l’arc parcouru, comme la nature du Problème exige.

De là il s’ensuit que l’on peut rendre notre solution beaucoup plus générale en prenant pour y une fonction quelconque de et de pourvu qu’elle soit nulle lorsque et qu’elle soit infinie lorsque conditions qui peuvent avoir lieu d’une infinité de manières.

Soit donc une fonction quelconque de et de telle, que quand et quand et soit qu’on dénote par une fonction quelconque de , et l’on aura en général, dans le cas du tautochronisme,

c’est-à-dire, en mettant pour sa valeur et pour

Or l’équation donne donc, faisant cette substitution, et divisant toute l’équation par on aura

d’où l’on tire

C’est là, ce me semble, la solution la plus simple et en même temps la plus générale qu’on puisse donner du Problème dont il s’agit.


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