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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 2.djvu/375

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de ce qui paraît suffisant pour le succès de l’observation ; ainsi je crois que Embden est de toutes les villes des États du Roi celle où l’observation du passage de 1769 pourra se faire avec le plus d’exactitude et de fruit.

45. Nous n’avons considéré jusqu’ici que l’entrée et la sortie du centre de Vénus ; or, le demi-diamètre de Vénus étant de secondes, il n’y aura qu’à diviser cette quantité par le mouvement horaire de Vénus par rapport au centre du Soleil, pour avoir le temps dont les contacts des bords de Vénus et du Soleil précéderont ou suivront l’entrée et la sortie du centre ; et l’on trouvera, en réduisant ce temps en secondes, secondes ou bien Ainsi, en retranchant du temps de rentrée du centre ou les ajoutant à celui de la sortie, on aura les temps des deux contacts extérieurs, et réciproquement, en ajoutant au temps de l’entrée, et les retranchant du temps de la sortie, on aura les moments des deux contacts intérieurs.

46. Lorsqu’on ne peut observer ni l’entrée ni la sortie, on doit s’attacher principalement à déterminer la moindre distance apparente des centres.

Or, il est aisé de trouver par notre théorie l’effet que la parallaxe doit produire sur cette distance ; pour cela il n’y aura qu’à faire et chercher ensuite le pôle des parallaxes de la même manière que pour l’entrée ou la sortie, ayant soin seulement de prendre pour et les valeurs qui conviennent au temps du milieu du passage ; après quoi, nommant en général la distance d’un lieu quelconque de la Terre à ce pôle, on aura (13) pour la parallaxe de la moindre distance des centres.


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