Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 2.djvu/437

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Ayant trouvé une ou plusieurs valeurs de on formera d’après chacune de ces valeurs, et par le moyen des formules du numéro précédent, les séries et et si l’équation proposée est résoluble en nombres entiers, on parviendra nécessairement à un terme de la série qui sera égal à l’unité, et qui occupera une place paire ou impaire suivant que, dans l’équation

ce sera le signe supérieur ou l’inférieur qui aura lieu. En effet, nous avons vu (29) qu’en continuant les séries des nombres et on arrivera nécessairement à des termes comme et tels que et or on a, par les formules

lorsque le quantième est pair, et

lorsque le quantième est impair ; donc on aura dans le premier cas et dans le second d’où l’on voit que le premier cas ne peut avoir lieu qu’en prenant le signe supérieur et faisant et le second ne peut avoir lieu qu’en prenant le signe inférieur et faisant de même à cause que doit être positif (30).

Donc, lorsque l’équation

peut se résoudre en nombres entiers, il doit y avoir dans la série un terme comme le quantième étant pair ou impair suivant qu’on aura le signe supérieur ou l’inférieur dans l’équation dont il s’agit ; et comme est toujours il est clair qu’on doit parvenir à ce terme par la méthode du numéro précédent, et alors on fera et De plus, il est clair par les formules que l’on doit avoir