prendre indifféremment les supérieurs ou les inférieurs ; mais si est impair, alors il faut les prendre comme dans l’équation
18. Corollaire II. — Si l’équation
a toutes ses racines réelles, je dis : 1o que les racines ne pourront être que les racines mêmes de cette équation ; 2o que les nombres et seront nécessairement les termes de quelqu’une des fractions principales (C) convergentes vers et jamais des fractions secondaires.
Car on ne doit prendre pour que les racines de l’équation
ou celles de l’équation
qui répondent à des minimums (Problème précédent) ; or je vais prouver que, lorsque l’équation
a toutes ses racines réelles, il est impossible que devienne un minimum ; en effet, pour que devienne un minimum, il faut qu’on ait
et que la valeur de soit de même signe que celle de c’est-à-dire que soit une quantité positive.
Or, nommant les racines de l’équation
on aura, comme on sait,