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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 2.djvu/698

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sera en prenant et positivement ; donc (18) on sera sûr de trouver les valeurs de et parmi les termes d’une des fractions principales convergentes vers or, cette fraction étant rationnelle et réduite déjà à ses moindres termes, sera nécessairement la dernière des fractions principales de la série (C) (11) ; donc, si est l’avant-dernière fraction de la même série, on aura (13)

le signe supérieur étant pour le cas où le quantième est impair, et l’inférieur pour celui où est pair ; ainsi il n’y aura qu’à prendre

si l’un des nombres ou tous les deux étaient négatifs, on les regarderait comme positifs, et l’on prendrait ou ou tous les deux, avec des signes contraires.

Ayant ainsi trouvé des valeurs particulières de et on aura, pour les valeurs générales de et (4),

étant un nombre quelconque entier positif ou négatif.

25. Corollaire. — Le principal usage de ce Problème est pour résoudre les questions où l’on demande de trouver un nombre qui, étant divisé par autant de nombres donnés qu’on voudra, laisse des restes aussi donnés ; car, soient, les diviseurs donnés, les restes, et les quotients inconnus, il est clair que le nombre cherché devra être exprimé également par

ce qui donnera autant d’équations qu’il y aura de diviseurs donnés, moins un.