Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 3.djvu/104

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figure d’un cercle, car on aurait, dans ce cas,

d’où l’on tirerait par l’intégration

ce qui montre que la courbe est un cercle dont le rayon est

Donc, si les quantités et au lieu d’être nulles, étaient seulement très-petites vis-à-vis de la quantité la courbe serait à très-peu près circulaire, et elle ne serait autre chose qu’une espèce de spirale fort peu différente d’un cercle.

Comme ce cas mérite d’être examiné en détail, nous allons en faire l’objet, du paragraphe suivant.

§ XII.

Supposons donc et très-petites vis-à-vis de et la quantité radicale

deviendra à très-peu près

Soit, pour abréger,

et les équations du § X deviendront celles-ci