Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 3.djvu/183

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est la force retardatrice le long de l’arc force qu’il suppose être la somme de deux fonctions, l’une de et l’autre de en sorte que l’on ait et est une fonction de dimension nulle de et de laquelle doit être égale à zéro lorsque et égale à lorsque (p. 466).

22. Je remarquerai d’abord que la supposition que soit une fonction de dimension nulle de et est trop limitée ; aussi M. Fontaine s’en écarte-t-il dans le premier exemple qu’il donne et où il trouve

qui n’est pas, comme on voit, une fonction de dimension nulle de et de Cette méprise n’influe à la vérité en rien sur sa solution, mais elle peut servir, ce me semble, à inspirer au lecteur quelque défiance sur l’exactitude de ses calculs.

23. Considérons maintenant les deux équations de M. Fontaine. Il est clair que la première est la même que l’équation que nous avons désignée par (F) dans le no 9, en y mettant à la place de de sorte que cette équation de M. Fontaine n’est autre chose que l’équation de condition nécessaire pour que l’équation différentielle

soit possible ; et c’est ce qu’on peut aisément vérifier par le calcul (nos 4 et suivants).

Or nous avons vu dans le Problème II que la condition du tautochronisme n’exige autre chose sinon que l’équation dont il s’agit soit possible en prenant pour ou une fonction quelconque de et de telle qu’elle soit nulle lorsque et égale à lorsque Ainsi la première équation de M. Fontaine suffit pour la solution du Problème, et il n’est nullement nécessaire, comme cet Auteur le prétend (p. 467), d’en chercher encore une autre.