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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 3.djvu/388

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De là et du no 103 on conclura donc que, dans ce cas, chaque valeur de ne pourra être donnée en qu’au moyen d’une équation du degré laquelle renfermera à la fois toutes les valeurs de répondantes à une même valeur de

Au reste on peut simplifier beaucoup la solution du cas dont il s’agit en le ramenant à celui des fonctions semblables ; car il est visible que si à la valeur par exemple, répondent les valeurs toute fonction de la forme sera telle, qu’elle n’admettra plus que valeurs différentes comme la fonction et qu’ainsi ces deux fonctions seront des fonctions semblables des racines Par conséquent, en prenant à la place de la fonction une fonction quelconque de la forme on trouvera directement la valeur de cette fonction en par la solution du no 100, en employant simplement l’équation qui n’aura pour racines que les différentes valeurs de Ainsi l’on pourra connaître par ce moyen tous les coefficients de l’équation dont les valeurs seront les racines, puisque chacun de ces coefficients est nécessairement une fonction de la même forme (89).

104. Donc

1o Si l’on a deux fonctions quelconques et des racines de l’équation

et que ces fonctions soient telles, que toutes les permutations entre les racines qui feront varier la fonction fassent varier aussi en même temps la fonction on pourra, généralement parlant, avoir la valeur de en et en par une expression rationnelle, de manière que connaissant une valeur de on connaîtra aussi immédiatement la valeur correspondante de nous disons généralement parlant, car s’il arrive que la valeur connue de soit une racine double, ou triple, etc. de l’équation en alors la valeur correspondante de dépendra d’une équation carrée, ou cubique, etc., dont tous les coefficients seront des fonctions rationnelles de et de