Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 3.djvu/396

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tion ne montera plus qu’au douzième degré (98). Supposons ensuite qu’on ait aussi

c’est-à-dire que la forme de la fonction soit l’équation se réduira par là au sixième degré. Enfin, si l’on suppose encore qu’on ait

c’est-à-dire que la fonction proposée soit telle, qu’elle ne change point lorsqu’on y échange à la fois et en et elle se trouvera réduite à l’état demandé, puisqu’elle n’admettra plus que ces trois variations

de sorte qu’elle ne pourra dépendre que d’une équation du troisième degré, dont ces trois fonctions seront les racines.

Pour trouver la forme générale de la fonction dont il s’agit, je prends, comme dans le no 105, une autre fonction quelconque, désignée par et je la réduis d’abord à la forme pour qu’elle demeure la même en changeant en ou en supposant maintenant, pour plus de simplicité,

il est clair que toute fonction de la forme pourra s’exprimer par une fonction de et de sorte qu’on pourra représenter, en général, la fonction cherchée par mais il faut, par l’hypothèse, que cette fonction demeure aussi la même en y changeant à la fois et en et donc, puisque par ces permutations les deux quantités et se changent l’une dans l’autre, il faudra que la fonction soit de la forme

Ainsi l’expression générale de la fonction cherchée sera