Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/103

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d’où l’on tire

Connaissant ainsi les valeurs des cinq quantités il n’y aura plus qu’à les substituer dans l’équation et l’on aura

ce qui se réduit à cette forme plus simple

or, étant une fonction quelconque de ou et une fonction quelconque de ou il est visible que et seront aussi des fonctions quelconques des mêmes quantités. De sorte qu’on aura, en général,

ce qui s’accorde avec ce que l’on sait depuis longtemps.

Au reste on voit par cet Exemple, qui est d’ailleurs un des plus simples, que la méthode dont il s’agit, quoique directe et générale, est en quelque façon plus curieuse qu’utile, à cause des difficultés qui peuvent se rencontrer dans l’intégration des équations de condition ; c’est pourquoi nous ne nous arrêterons pas davantage sur ce sujet.

66. Il est beaucoup plus aisé de tirer l’intégrale générale aux premières différences de l’intégrale complète du premier ordre. Car nous avons vu (60) que, si est l’intégrale complète du premier ordre de l’équation du second ordre il suffit qu’il y ait dans l’équation deux constantes arbitraires et et il est facile de prouver que cette équation satisfera également à l’équation en y regardant