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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/432

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que la dent avance dans le sens et pousse par sa pointe la palette ce qui l’oblige à tourner autour de dans le sens en même temps la dent qui doit être imaginée de l’autre côté de la circonférence

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de la roue avancera dans le sens opposé et ira à la rencontre de l’autre palette mais ne pourra l’atteindre qu’après que la dent aura échappé au point alors la dent agira sur la palette et tendra à la faire tourner en sens contraire jusqu’à ce qu’elle échappe au point après quoi la dent qui suit se trouvera à portée d’agir de nouveau sur la première palette et ainsi de suite.

Cela posé, menons du point la perpendiculaire sur et la perpendiculaire sur et nommons la ligne qui est constante l’angle qui est variable et la ligne qui est variable aussi il est clair qu’on aura et par conséquent

Maintenant imaginons que la palette tourne en décrivant autour de un angle infiniment petit la ligne croîtra en même temps de l’élément et il est visible que le rapport sera celui de la vitesse de la dent à la vitesse angulaire de la palette ; donc ce rapport sera proportionnel à celui de la vitesse de la roue à la vitesse du régulateur, et par conséquent, par le no 10, proportionnel à celui de la force qui agit sur le régulateur à la force motrice de la roue ; de sorte que, en désignant la première de ces forces par et la seconde par on aura