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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/473

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Soleil, on aura alors

donc

or l’excentricité de l’orbite du Soleil étant

on aura

donc en prenant on ne commettra qu’une erreur presque insensible.

Nous ferons donc et moyennant quoi le dernier terme de l’équation en lequel est deviendra et sera par conséquent nul lorsque c’est-à-dire lorsque la seconde observation aura été faite dans les moyennes distances de la Terre ; mais comme l’orbite de la Terre est presque circulaire, sera toujours à trèspeu près égal à par conséquent si le dernier terme de l’équation en n’est pas exactement nul, il sera du moins toujours extrêmement petit, et pourra être pris pour nul, d’autant plus qu’il ne s’agit ici que d’une détermination approchée.

L’équation en s’abaissera donc par là au septième degré, et aura nécessairement une racine réelle ; et il est facile de se convaincre que cette équation ne pourra s’abaisser davantage ; car son dernier terme sera

quantité qui ne peut être nulle, en général,.

Voilà donc la limite fixée par la nature même du Problème, et au-dessous de laquelle il est impossible de le rabaisser, quelque petits qu’on suppose les intervalles entre les trois observations ; car il est facile de se convaincre que la quantité demeure toujours finie, même en suppo-