Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 4.djvu/662

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donc

ce qui donnera en si est déjà donné en

Donc, si l’on voulait que fût constante, on aurait

ce qui donne évidemment une ligne droite pour les méridiens de la Terre, et par conséquent un cône droit pour la figure de la Terre.

19. Jusqu’à présent nos formules sont indépendantes de la figure des méridiens de la Terre ; mais, pour pouvoir appliquer ces formules à la construction des Cartes géographiques, il est nécessaire de connaître quelle fonction de la latitude est la variable que nous avons supposée telle que étant l’arc du méridien compté depuis le pôle et l’ordonnée perpendiculaire à l’axe de la Terre (3).

Or, si l’on suppose la Terre sphérique, ainsi+qu’on le fait communément dans les Cartes géographiques, et qu’on prenne, pour plus de simplicité, le rayon de la Terre pour l’unité, on aura évidemment

et l’arc sera en même temps la distance au pôle ou le complément de la latitude. Donc on aura dans ce cas

dont l’intégrale est

de sorte qu’en ajoutant une constante arbitraire on aura en général