Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/367

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très-peu près connus par les observations, on verra aisément qu’il n’y a que cette combinaison et ses multiples qui puissent former des angles presque constants ; en effet, il est clair que sera égal à la longitude de la Lune moins celle du Soleil, plus la longitude de l’apogée du Soleil, c’est-à-dire, égal à la distance de la Lune au Soleil plus la longitude de l’apogée du Soleil ; par conséquent, nommant la longitude de l’apogée du Soleil, on aura

donc

Or on sait que est une quantité presque constante, qui ne varie que de par siècle, suivant les Tables de Mayer, de sorte que l’angle et ses multiples seront dans le cas dont il s’agit ; ainsi, dans la recherche de l’équation séculaire de la Lune, il suffira de tenir compte des termes qui renfermeront les trois angles d’où je conclus d’abord que, dans les expressions des forces perturbatrices provenant de la non-sphéricité de la Terre, on pourra rejeter les termes qui contiendront les sinus ou cosinus de l’angle ce qui servira beaucoup à simplifier ces expressions.

24. De cette manière on aura donc, d’après les formules du no 19,

et toutes les autres quantités seront nulles.