Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/499

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lieu sans les perturbations, du moins dans le calcul de ces perturbations. L’erreur qu’on pourra commettre par cette supposition ne sera que de l’ordre des carrés des forces perturbatrices, quantités que nous avons toujours supposées, qu’on néglige dans la Théorie des perturbations des comètes.

65. En faisant donc et prenant pour la valeur déterminée ci-dessus (no 62), savoir on trouvera d’abord l’excentricité (no 25)

Employant cette valeur de dans l’équation

du numéro cité, on trouvera c’est la valeur de dans la supposition que la distance périhélie, déduite des observations, soit la véritable distance périhélie dans l’ellipse ; et l’on voit que cette valeur diffère à peine de de celle que donne la supposition de l’orbite parabolique ; c’est pourquoi on pourra sans crainte employer la première valeur de dans le calcul des perturbations.

Comme le demi-petit axe de l’ellipse est on trouvera pour ce demi-petit axe

Et, si l’on cherche l’angle dont le cosinus sera on trouvera c’est la valeur de l’anomalie excentrique qui répond à degrés d’anomalie vraie, à compter du périhélie, et c’est aussi la valeur de l’anomalie vraie comptée de l’aphélie pour les points de la distance moyenne.

Enfin, comme nous prenons le périhélie de 1661 pour l’époque d’où l’on doit compter le temps et que nous supposons que, dans ce périhélie, l’orbite troublée coïncide avec l’orbite non troublée (no 60), il s’ensuit qu’on aura non-seulement mais aussi et de plus dans le même périhélie (no 38) ; donc