Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 6.djvu/504

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turne environ il est clair que, si l’on fait commencer la partie supérieure de l’orbite de la comète aux points de la moyenne-distance, c’est-à-dire, aux extrémités du petit axe, alors sera toujours beaucoup plus grand que et la méthode des nos 48 et suivants aura toute l’exactitude qu’on peut désirer, en négligeant même tout à fait les termes qui dépendent du mouvement moyen de la planète perturbatrice dans les formules des quantités différentielles et en ne tenant compte que des termes indépendants de l’angle que nous avons vus être toujours intégrables (nos 52 et 56).

Il y aura encore un autre avantage à prendre ainsi la moitié supérieure de l’orbite pour ce que nous appelons la partie, supérieure, car on aura alors, pour le commencement de cette partie, et, pour la fin, de sorte que, à cause de

( étant l’anomalie excentrique comptée depuis le périhélie), on aura, pour le commencement de la partie supérieure,

et pour la fin

(les signes supérieurs étant pour le cas où l’on prendra les angles et positifs, c’est-à-dire, pour la période qui suit le périhélie de 1661, et les signes inférieurs étant pour le cas où et seront négatifs, c’est-à-dire, pour la période qui précède ce périhélie), ce qui simplifiera beaucoup