Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/417

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


SUR
LE CALCUL DES ÉCLIPSES
SUJETTES AUX PARALLAXES[1].


(Connaissance des Temps et des Mouvements célestes, à l’usage des Astronomes et des Navigateurs, pour l’an 1817 ; publiée par le Bureau des Longitudes, 1815.)


Séparateur


L’importance et la difficulté du calcul des éclipses de Soleil et des autres phénomènes de ce genre ont dû naturellement engager les Géomètres à chercher des méthodes directes et analytiques pour faciliter ce calcul, et lui donner toute la précision et la généralité dont il peut être susceptible, surtout dans un siècle où l’on a pris à tâche d’appliquer l’Analyse à toute sorte d’objets. Aussi a-t-on vu éclore dans ces derniers temps plusieurs ouvrages plus ou moins considérables sur cette matière, parmi lesquels on doit compter avec distinction les savantes Recherches de M. Duséjour, imprimées dans les Mémoires de l’Académie des Sciences de Paris.

Ces Recherches, par leur étendue et par le grand nombre d’applications intéressantes et délicates que l’Auteur en a faites, paraissent ne rien laisser à désirer sur le Problème dont il s’agit ; il me semble néan-

  1. Ce Mémoire a déjà paru en allemand dans les Éphémérides de Berlin pour l’année 1782 ; nous l’imprimons ici de nouveau d’après le manuscrit original dont M. Lagrange lui-même avait bien voulu me faire présent. On a pensé que les personnes qui ne savent pas la langue allemande nous sauraient bon gré de leur avoir fourni le moyen de lire un Mémoire dans lequel elles trouveront les fondements de la plupart des méthodes analytiques qu’on a publiées depuis sur le calcul des éclipses.
    (F. Arago.)