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ADDITION AU MÉMOIRE
SUR
LE CALCUL DES ÉCLIPSES
SUJETTES AUX PARALLAXES[1].


(Astronomisches Jahrbuch oder Ephemeriden für das Jahr 1782, unter Aufsicht und mit Genehmhaltung der Königl. Akademie des Wissenschaften zu Berlin verfertig und zum Drucke befördert. Berlin, 1779.)


Séparateur


J’ai montré comment ce tracé pouvait être effectué, même en tenant compte de l’aplatissement de la Terre et en corrigeant les distances apparentes. Pour ne rien laisser à désirer sous le rapport de l’exactitude, il faut encore avoir égard à une autre circonstance, à savoir la variation de l’angle de position du Soleil, angle regardé comme constant pendant la durée de l’éclipse ; mais je vais montrer que cette variation ne peut pas altérer les distances apparentes de plus de seconde, et qu’elle est par conséquent négligeable.

Comme la durée d’une éclipse de Soleil est au plus de deux heures et que la variation de l’angle de position s’élève au plus à pour

  1. Ce Mémoire a d’abord paru, traduit en allemand, dans les Éphémérides de Berlin pour l’année 1782 ; nous l’avons reproduit en français, page 415 de ce volume, d’après la Connaissance des Temps. L’un des textes n’est pas une traduction littérale de l’autre. Nous donnons ici la traduction des derniers paragraphes du texte allemand, qui ne se trouvent pas dans la Connaissance des Temps. (Note de l’Éditeur.)