Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 7.djvu/533

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citée, la valeur qui répond à l’argument est de on aura donc l’équation

d’où l’on tire

Cette valeur de est presque la moitié moindre que celle que nous avons trouvée plus haut d’après le mouvement de l’apogée du Soleil ; il y a donc lieu de croire qu’elle est beaucoup trop petite et que, par conséquent, l’équation de Vénus dans les Tables de Mayer l’est aussi. Si, au contraire, on s’en tient aux Tables de l’abbé de la Caille, lesquelles donnent pour la valeur de cette équation lorsque l’argument est de on trouve

valeur d’un tiers plus grande que celle que donne le mouvement de l’apogée du Soleil, et qui doit, par conséquent, être regardée comme trop forte.

Si maintenant on prend le milieu entre les deux Tables de la Caille et de Mayer, il en résultera pour une valeur qui sera moyenne arithmétique entre les deux précédentes, et qui sera par conséquent cette dernière valeur de est, comme l’on voit, un peu plus petite que celle qui résulte du mouvement de l’apogée du Soleil ; mais la différence est moindre qu’un dixième, en sorte qu’on peut la négliger et regarder ces deux valeurs comme à peu près égales.

XV.

Je crois donc pouvoir conclure de tout ce que je viens de dire que la détermination de la masse de Vénus, qui a servi de base à ma Théorie de la diminution de l’obliquité de l’écliptique, et qui a donné cette diminution de pour le siècle courant, est aussi plausible qu’on peut le désirer : 1o parce que cette détermination est fondée sur l’hypothèse