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Page:Joseph Reinach - Histoire de l’Affaire Dreyfus, Eugène Fasquelle, 1911, Tome 7.djvu/46

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HISTOIRE DE L’AFFAIRE DREYFUS

Brochin, commandant. Officier d’ordonnance de Cavaignac lors de son premier passage au ministère de la Guerre ; ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus ; attitude de Cavaignac à son égard, IV, 4, note 1. — Fait partie du Conseil d’enquête auquel est déféré Esterhazy, 169.

Broglie (Prince de), député. Fait en septembre 1898 une démarche à l’Élysée pour obtenir la convocation immédiate des Chambres, IV, 307. — Souscrit aux listes rouges, 441.

Brogniart, lieutenant-colonel, directeur de l’École d’artillerie. — Juge au Conseil de guerre de Rennes ; son portrait, V, 269 ; questionne Mercier au sujet du bordereau, 369-370. — Questionne Mme Henry, 396. — Voit dans Weil le trait d’union entre Dreyfus et Esterhazy, 405 et note 2. — Demande à Freycinet son opinion personnelle sur l’accusation, 441-442. — Questions qu’il pose à Trarieux, 500. — Se prononce pour la culpabilité, 533 ; vote les circonstances atténuantes ; scène qui se serait produite entre Jouaust et lui pendant la discussion du verdict, 533.

Bronsart de Schellendorf. général allemand. Dément les propos qu’il aurait tenus, au dire de Drumont, sur la culpabilité de Dreyfus, V, 445 et note 2.

Brouardel, membre de l’Académie de médecine. Rédige le procès-verbal de l’autopsie de Lemercier-Picard, III, 508-509. — Texte de ce procès-verbal, appendice, 643-647.

Broussouloux, militant socialiste. Prend part à la campagne revisionniste, III, 257. — Signe le manifeste invitant les révolutionnaires à s’opposer à l’agitation nationaliste, IV, 330, note 3.

Brücker, agent du contre-espionnage. Intermédiaire entre la Bastian et le service de statistique, I, 24. — Disgracié après l’affaire Millescamp, 25. — Cherche à rentrer en grâce, 27. — Son rôle dans l’affaire du bordereau, 40, 45-46, 48-49 ; II, 113 ; VI, 349, 351. — Reçoit du service des Renseignements une mensualité de 300 francs, II, 112, note 1. — Ses relations avec Cernuski, V, 460-461. — Sa démarche auprès de Przyborowski, en mai 1900, VI, 109-110. — Sa déposition à l’enquête de la Chambre criminelle en juin 1904, 348, 361. — A fait à son oncle le récit de la découverte du bordereau, 350.

Brugère, général. Repousse l’agresseur de Loubet, aux courses d’Auteuil, V, 115. — Remplace Zurlinden au gouvernement de Paris, 248. — Accusé par Drumont d’avoir exercé une pression sur les juges du Conseil de guerre lors de son passage à Rennes en juillet 1899, 270 et note 1. — Ne convoque pas le Conseil de guerre réclamé par Picquart, VI, 52. — Nommé généralissime en remplacement de Jamont, 128.

Brugerette (Abbé). Écrit sous le pseudonyme de Saint-Poli : son livre sur l’affaire Dreyfus et la mentalité catholique en France, V, 35, note 1, 53, 219, note 3.

Bruat (Paul), homme de lettres. Sollicité par Bernard Lazare en faveur de Dreyfus, II, 503. — Rédacteur aux Droits de l’Homme, IV, 146, note 2.

Brun, général, commandant l’École supérieure de Guerre. Membre de la commission chargée par André de se prononcer sur les questions techniques sou-