Page:Joseph Reinach - Histoire de l’Affaire Dreyfus, Eugène Fasquelle, 1911, Tome 7.djvu/72

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
64
HISTOIRE DE L’AFFAIRE DREYFUS

Delarue, lieutenant-colonel. Membre de la commission chargée d’enquêter sur la gestion de Picquart au service des Renseignements, VI, 332, note 4.

Delarue, député. Membre de la commission chargée d’examiner le projet de loi sur le dessaisissement ; se prononce contre ce projet, IV, 540, note 2.

Delbet (Pierre), docteur en médecine. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. — Rédige un rapport sur l’état de santé de Dreyfus (septembre 1899), V, 562-563.

Delcassé (Théophile), député. Ministre des Colonies dans le cabinet Dupuy ; apprend par les journaux l’arrestation de Dreyfus, I, 207, note 1. — Ministre des Affaires étrangères dans le cabinet Brisson (30 juin 1898), III, 633, note 3. — Laissé par Hanotaux dans l’ignorance des protestations de Munster et de Tornielli, IV, 15. — Son attitude à l’égard des revisionnistes, 16, 18. — Sa discussion avec Cavaignac au sujet de la démission de Boisdeffre, 217 et note 2. — Assiste aux conseils de cabinet des 24 et 26 septembre 1898 ; s-e prononce pour l’envoi de la requête de Mme Dreyfus à la Cour de cassation, 217, 298. — Ministre des Affaires étrangères dans le cabinet Dupuy (octobre 1898), 355 ; affaire de Fachoda, 359-361. — Sa démarche à l’ambassade d’Allemagne à la suite d’articles mettant en cause la comtesse de Munster, 422 et note 4. — Tornielli lui transmet les dépêches échangées entre Panizzardi et Marselli à l’occasion de l’arrestation de Dreyfus, I, 243, note 2 ; 244, note 1. — Sa réponse à l’interpellation de J.-L. Breton sur le dossier ultra-secret : il dément que le ministère ait acquis des lettres de l’empereur d’Allemagne (séance du 20 janvier 1899), IV, 513, note 2 I, 351, note 2. — Se prononce contre le projet de dessaisissement (conseil de cabinet du 27 janvier 1899), IV, 530. — Ses lettres à Freycinet au sujet des allégations de Cuignet sur la version officielle de la dépêche du 2 novembre, V, 66-67. — Fait produire par Paléologue le dossier relatif à cette dépêche devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 68-69. — Sa note sur son entretien avec Munster (avril 1899) au sujet du petit bleu, II, 244, note 1. — Ses déclarations à la Chambre au sujet de la dépêche du 2 novembre (séance du 12 mai 1899), I, appendice, 593 ; V, 85-86. — Ministre des Affaires étrangères dans le cabinet Waldeck-Rousseau, 172, 178. — Délègue Paléologue au procès de Rennes, 270. — Invite Paléologue à déclarer au Conseil de guerre que le gouvernement se refuse à demander à l’Allemagne les notes du bordereau, 484. — S’oppose à la grâce immédiate (conseil des ministres du 12 septembre 1899), 560. — Ministre des Affaires étrangères dans le cabinet Combes (juin 1902), VI, 191, note 2. — Transmet au Conseil des ministres la requête de Mornard tendant à envoyer une commission rogatoire à Schwarzkoppen et à Panizzardi, 356. — Sa politique à l’égard de l’Allemagne, 418. — Ministre dans le cabinet Bouvier (janvier 1905), 423, note 1 ; sa démission, 424.

Delegorgue (Albert), magistrat. Président de la Cour d’assises lors du procès Morès. Son attitude à l’égard de Crémieu-Foa, II, 61, note 2. — Autorise Georges Clemenceau à défendre l’Aurore au procès Zola, III, 301, note 2. — Préside les débats au procès Zola, 339-340. — Son attitude vis-à-vis de la défense : « La question ne sera pas posée », 424, 458-461.