Page:Joseph Rosny - Firmin ou le Jouet de la fortune, 1798, I.djvu/131

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La livrée de la misère ne saurait jamais inspirer de l’intérêt, et nous nous trouvions seuls, abandonnés au milieu d’une ville immense, sans protection et sans ressources, et mon embarras augmentait avec ma détresse ; il fallut bien, cependant, prendre un parti quelconque. Pour faire fortune, je me décidai à entreprendre le métier d’auteur ; mais cet état, jadis considéré, cet état, autrefois aussi honorable qu’indépendant, était tombé dans un état d’avilissement qui se ressentait du bouleversement général. Cependant, je n’avais pas de choix à faire ; la carrière littéraire était la seule qui me convînt, la seule qui fût à ma por-